Après avoir passé un mois en Thaïlande, j’ai décidé de partager avec vous les leçons que j’ai apprises de ce voyage au travers d’un livre, mais aussi dans les articles spéciaux de cette semaine consacrés à ce voyage.
Après les îles du sud, je vous emmène maintenant dans la tumultueuse ville de Bangkok.
À mon arrivée à Bangkok, je dois vous avouer que mes premières impressions ont été plutôt négatives. En effet, à peine descendu du bus que tous les passagers étaient harcelé par les chauffeurs de taxi.
Même pas le temps de poser les pieds à terre et de prendre mon sac que j’avais déjà 3 chauffeurs qui me harcelaient pour me demander où j’allais. Je dois avouer que c’est très pénible quand vous venez de faire plusieurs heures de bus et que vous souhaitez respirer et vous dégourdir les jambes. Mais non, on ne vous laisse pas le temps de réfléchir, vous êtes sous la pression des chauffeurs prêts à tout pour vous vendre leur course.
Bien entendu, je me suis éloigné de cette zone pour déjà regarder une carte pour voir où j’étais et où je devais aller (les arnaques des chauffeurs qui vous baladent sont bien connues). D’autre part, il vaut mieux prendre le taxi loin des zones touristiques. Généralement, les chauffeurs refusent de mettre le compteur (meter) dans ces zones et vous proposent le double de ce que vous auriez payé au kilomètre.
Après avoir recalé trois taxis, je trouve enfin un chauffeur qui semble honnête, mais je ne suis pas au bout de mes surprises…
Les arnaques de Bangkok
Une fois embarqué, le cher monsieur commence à prendre la tchatche avec moi. J’ai droit aux classiques: d’où je viens ? Est-ce la première fois que je viens ? Où je souhaite aller ? Ect.
Bien entendu, ce dernier ne manque pas l’occasion de me conseiller un “fausse” TAT (Tourism authority of Thailand) où je paierai plus cher mes billets de transport pendant que monsieur encaisse une belle commission. Je lui dis gentiment que je souhaite juste aller à l’hôtel, mais ce monsieur insiste et veut m’y emmener… Rien à faire il ne lâche pas l’affaire et arrête le taxi pour me vendre son truc.
Je lui dis donc gentiment merci et lui donne son argent. Là encore, la belle surprise est qu’il me dit qu’il n’a pas de monnaie (ce qui est faux), mais agacé et exaspéré par son attitude je le laisse me voler 20 bahts, je m’en remettrai des 50 centimes d’euros.
Eh oui, à Bangkok il y a beaucoup de petites arnaques de ce genre et de plus grosses aux conséquences plus dramatiques:
• Les tuk-tuk qui vous emmènent faire du shopping en touchant des commissions
• Les taxis qui vous baladent (j’y ai eu droit une fois et j’avoue avoir failli perdre mon calme sur ce coup ci)
• Les vendeurs de costumes sur-mesure qui vous manipulent jusqu’à vous piéger
• Les personnes qui veulent votre bien, mais qui au final vous emmènent dans des pièges à touristes (moyennant commissions bien sûr)
• Les vols dans les bus à touristes
• Etc.
Il y a en beaucoup et il faut faire attention. La plupart des guides de voyages vous en parlent et vous mettent en garde. Plus c’est gros, plus ça parait beau, plus il faut se méfier généralement. J’ai même eu un guide qui m’a fait payer une offrande plus cher pour finalement empocher la différence, devant moi !
Mais en Thaïlande il faut rester zen, je l’explique bien dans mon livre. Au final, ces petites arnaques ne vont pas vous ruiner. Même si c’est agaçant, on commence à comprendre les pièges et à les éviter.
D’ailleurs j’en profite pour vous conseiller le guide sur les arnaques en voyage de Fabrice d’Instinct Voyageur (ce n’est pas un lien affilié, je recommande juste car j’apprécie le travail de ce blogueur. Ses guides me servent pour mes voyages).
Mais Bangkok comme je vous l’explique est une ville où chacun veut survivre, et pour survivre ils sont prêts à tout, il y aura toujours quelqu’un pour vous vendre quelque chose !
S’il vous plait ! Achetez mon produit c’est le meilleur et le moins cher !
Quand on est touriste, on est constamment harcelé dans cette ville, un peu comme ci on était une ATM (distributeur de billets) sur pattes.
Où allez-vous ? Je vous emmène là… ou là…
Je vous fais un prix ! C’est de la bonne qualité ! Ce n’est pas cher !
Le résultat ? On est toujours sur ses gardes et on n’a plus rien envie d’acheter.
Pourquoi je vous parle de ça ? C’est parce qu’en influence, et surtout en vente, la pire chose est d’être dans la demande.
Plus vous montrez à un client que vous avez besoin de lui, plus vous montrez que vous avez besoin de vendre, moins il aura envie d’acheter.
C’est pareil en séduction. L’homme qui va supplier une femme de sortir avec lui tuera toutes ses chances de succès.
Être dans la demande détruit votre crédibilité et vous fait perdre la face, que ça soit dans les relations sociales ou professionnelles. Plus vous avez besoin, moins vous êtes valorisé. Le message que vous envoyer est que vous ne valez pas suffisamment pour que les gens vous portent de l’intérêt.
Dans l’esprit humain, ce qu’on peut facilement avoir n’est pas attractif, c’est l’opposé du principe de la rareté dont je parle dans le manuel.
En revanche, la personne qui va s’intéresser à vous, vous apporter quelque chose sans rien vous demander et vous proposer ensuite ces services aura plus de chance de succès.
Par exemple, lors de mon passage à Koh Tao, je suis passé devant un salon de tatouage (je comptais m’en faire un pendant le séjour, mais je n’avais pas trop confiance dans cette région). J’ai été abordé, alors que je me promenais, par une jeune femme qui m’a parlé sans rien me vendre. Elle m’a montré les travaux et m’a invité à visiter le studio. Ils avaient même une page Facebook et j’ai pu voir les conditions d’hygiène et la qualité du travail de mes yeux. À aucun moment elle ne m’a vendu quelque chose ou m’a même demandé si je voulais faire quelque chose chez eux. J’ai pu prendre rendez-vous le lendemain et sympathiser avec l’équipe.
Ici on a un parfait exemple de quelqu’un qui s’est intéressé à moi, m’a invité à découvrir la qualité de son travail et m’a laissé le choix.
Là où des personnes me harcelaient et me mettaient leurs produits ou services sous le nez, j’avais ici une approche basée sur l’empathie et la confiance.
C’est très important de comprendre cela. Quand vous avez un produit ou un service à vendre, ne le balancez pas à la figure des gens en leur disant d’acheter parce que c’est le meilleur ou le moins cher, le taux d’échec est de 90% à moins que la personne ne soit déjà convaincue avant.
En revanche, si vous questionnez la personne sur ses besoins et désirs, si vous l’aidez déjà dans un premier temps, si vous construisez une relation de confiance, et surtout si vous lui laissez le choix, là vous augmentez vos chances. Plus quelque chose est rare, plus il est convoité.
Après tout, si votre offre est vraiment de qualité, vous n’avez pas besoin de harceler ou de forcer l’autre pour qu’il achète.
En blogging c’est pareil, si j’ai des formations à vendre, je propose d’abord du contenu gratuit de qualité et j’échange avec mes lecteurs. Après je leur laisse le choix d’aller plus loin avec moi ou de se contenter du contenu gratuit. Je pourrais tout faire payant et forcer tout le monde à payer s’il veulent ces conseils, mais ça ne serait ni dans mes valeurs, ni vendeur.
L’influence se base sur la confiance, et la confiance sur la qualité. La plus grande preuve de qualité est le détachement: vous avez suffisamment à offrir pour ne pas être dans le besoin. Ne soyez pas dans la demande ni dans le besoin, et même si c’est le cas, ne le montrez pas !
La semaine prochaine, vous verrez justement comment vendre efficacement, même si vous n’avez pas la fibre commerciale ou que vous avez du mal à franchir ce cap, restez connectés…
À ce propos, si vous souhaitez découvrir mon tout nouveau livre sur les 7 leçons que j’ai apprises de ce voyage, il est toujours disponible à moitié prix jusqu’à la fin de la semaine:
Découvrez mes aventures et les leçons que j’ai tirées de ce voyage en Thaïlande:
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